Apparences – Partie 1

Vous marchez, d’une cadence rythmée par l’impatience, pour une destination sans importance. Vous êtes sur une piste verte, réservée aux cyclistes, coureurs, rolleurs ou même adeptes de la marche à pied.

Sur votre gauche, la route goudronnée ne voit que trop peu les rayons du soleil, dû à la fréquence de passage des automobiles dans les deux sens parallèles. Le brouhaha d’une forte intensité, à l’origine des moteurs de voitures, des véhicules deux roues, associés à une combinaison de sons de klaxons, qui introduisent parfois quelques insultent d’une fenêtre à l’autre, ce qui ne choque personne, même pas vous. Tout ceci vient se fondre naturellement dans le décor habituel de ce milieu urbain. Si courant, banalisé, qu’il devient à l’image du chant des oiseaux, un son qui passe par une oreille et en ressort aussitôt de l’autre sans traverser votre esprit. De nos jours, c’est devenu quasi normal de voir des personnes s’injurier pour un manque de réactivité, une absence de feu clignotant ou une hésitation quant à la suite de l’itinéraire à parcourir. Votre marche se poursuit.

Vous croisez beaucoup de personnes sur cette voie verte, beaucoup de profils différents. Vous prenez le temps d’observez les personnes que vous croisez et vous identifiez leurs profils. Tout d’abord, il y a le coureur, équipé tel un véhicule toutes options, sorti tout droit du concessionnaire. Les cheveux courts et structurés, de corpulence plutôt mince mais affuté, les écouteurs aux oreilles, la vitesse de sa foulée est aussi impressionnante que la structuration et la coordination de ses mouvements. Dans ses oreilles, vous imaginez le volume maximal d’une musique capable d’augmenter l’adrénaline en quelques secondes, en guise de motivation.

Quelques dizaines de mètres derrière, il y a cette fille, autant dépitée par la cadence menée par le coureur qui vient de la dépasser, que par l’étendue interminable de cette piste verte. Ses joues tachetées d’un rouge vif démontrent une certaine détresse, chassée par la motivation de parfaire son corps qui lui fait défaut, ce qui ne préoccupe qu’elle seule. Vêtue d’un débardeur rose bonbon, d’un legging noir, équipée d’une casquette laissant s’échapper une queue de cheval, dont la poignée de cheveux longs se rythme harmonieusement à la danse de son footing et se transforme en cascade de douceurs, les rayons du soleil illuminent sa chevelure, ses cheveux rayonnent et charment tout ce qui l’entoure, à en oublier le malaise interne traduit par son visage. Elle possède un petit sweat de couleur grise autour de la taille, celui-ci donne l’impression de peser davantage qu’un sac rempli de briques ne pourrait le faire. Chacun de ses pas est guidé par son envie de se plaire à elle-même, coursée par son manque de confiance, elle s’obstine à ne pas s’arrêter. Sur son chemin, elle ne voit pas les arbres défiler mais les petits plats gourmands accordés les jours précédents, qu’elle se refuse d’accepter. Elle subit chaque foulée, en destination de son objectif fixé pour l’été en approche. Vous cessez de la regarder pour éviter d’accentuer son inconfort, son langage corporel vous a suffisamment fait comprendre son intention de transparence. Vous poursuivez.

Trois cyclistes vous doublent, le premier à bord d’un minuscule vélo à roulettes, d’un casque de couleur rouge légèrement trop grand, de coudières et genouillères qui encombrent autant sa mobilité qu’ils le protègent. Il guide ses deux parents, soucieux du manque de maîtrise qu’il véhicule par son dynamisme et enthousiasme.

Vous dépassez ensuite un couple de retraités. L’homme marche paisiblement, les bras croisés dans le dos, une  de ses mains maintient le poignet du second bras. Le menton en avant, sa démarche ralentie par la curiosité, il est admirateur du monde qui l’englobe. Près d’un mètre et demi derrière lui, le suit son épouse. Ses cheveux courts et grisonnants, elle tient une pâquerette dans sa main droite, prête à rejoindre le bouquet de fleurs sauvages qui se trouve dans sa seconde. L’absence de dialogue entre les deux sexagénaires et la distance qui les sépare laissent imaginer qu’une certaine lassitude les habite, que chacun d’entre eux savoure ce moment d’évasion, de liberté.

Étonné par toutes les informations qui vous traversent l’esprit en un simple regard, exaspéré par les ondes négatives transmises par la route, vous décidez de jeter un oeil sur votre droite.
De l’herbe, fraîchement tondue à l’aube, parfume l’atmosphère d’une odeur d’enfance, en une inspiration, en un clignement des yeux, elle vous transporte dans vos souvenirs et vous rappelle vos roulades, dans la pelouse de votre jardin, lorsque votre père terminait de tondre le gazon. Sur cette parcelle d’herbe, son parsemées une multitude de fleurs sauvages communicant l’arrivée récente du printemps.
Toutes les vingtaines de mètres, ont été implantés des bancs, pouvant accueillir deux à trois personnes, mais sur lesquels il est rare de voir deux inconnus créer le partage. Des arbres, plantés de façon symétrique, chassent cette déclinaison de plantation naturelle. Ils survolent et viennent ombrager les bancs, pour établir un cadre de paix. Peu d’entre eux sont libres. Ceux-ci font face à un fleuve, un fleuve parallèle à la piste verte que vous empruntez depuis le début de votre marche. Tous deux semblent rejoindre la destination de l’océan le plus proche.

Tout comme l’eau, vous suivez le sens du courant, vous marchez droit devant. Le vent s’improvise artiste et dessine des ondulations agréables à regarder sur la surface de l’eau. Chacun de ses coups de pinceau attire votre regard et laisse place à votre imagination. Son art abstrait recentre votre esprit sur les détails. L’eau est trouble, à l’image de votre esprit face à l’inconnu. Sa couleur à moitié verte, moitié marron, due au désordre causé par la pluie lors de sa visite la veille. Il est impossible de définir la profondeur, mais il y a suffisamment d’eau pour vous noyer, c’est une certitude. La fraîcheur du vent griffe vos yeux et vous laisse imaginer la très faible température de l’eau.

Quelques mouettes luttent à mi-chemin entre ciel et mer, persistent à essayer d’avancer à contre-vent et perdent autant d’énergie que de temps. L’une d’entre elles retient particulièrement votre attention, les plumes de son crâne en éventail, les pattes sûrement usées par les chûtes. Elle persiste davantage que ses compères qui elles, font rapidement demi-tour pour se laisser emporter et guider par le vent. L’animal en question bat des ailes avec insistance et semble fatiguer, contrairement au souffle qui perdure. Vous vous demandez à quel point les animaux peuvent être stupides. Cela vous fait sourire, un sourire hautain qui se manifeste sur le côté droit de votre bouche.

Un élan de supériorité vous remplit, mais celui-ci est rapidement interrompu. Un son lourd et prolongé de klaxon surgit, tout à coup, de votre gauche. Cela attire votre attention et celle de toutes les personnes présentes aux alentours en direction de la route. Un homme venait de traverser l’avenue en trottinant, à environ une quinzaine de mètres du passage piéton, quelques secondes avant l’arrivée d’une voiture, lancée à une vitesse légèrement supérieure à celle autorisée. Le chauffeur a su lui faire savoir, par la combinaison de sa pression exagérée sur le klaxon et l’assortiment d’injures qui se complétaient comme les paroles d’une musique complètent l’instrument, il y avait une réelle complémentarité. Le piéton, autant surpris qu’agacé, a bien évidemment laissé son orgueil prendre le contrôle et répondre par une élévation de son doigt d’honneur, en lui conseillant d’un ton agressif et ironique, de rouler plus vite qu’il ne l’a fait. Les deux personnes poursuivent leurs itinéraires, les visages irrités par la colère. La scène prend fin. Les nombreux regards cessent donc d’admirer le spectacle improvisé auquel ils ont assisté, puis la vie reprend son cours.

Vous replongez votre regard sur le fleuve, le souvenir de la mouette en lutte avec son itinéraire vous revient à l’esprit et ne vous fait plus sourire, à vrai dire vous vous sentez même sot. Un sentiment de honte vous remplit, pénètre en vous des pieds jusqu’au sommet de votre crâne, avant de colorer votre visage d’un teint rougeâtre.

Offensé par votre propre jugement, malheureusement à tort, vous accélérez la cadence de vos foulées. Bien décidé à penser à autre chose, avant que quelqu’un ne s’aperçoive de la confusion interne ressentie. Vous centrez votre regard sur le fleuve, dans l’espoir d’oublier la présence de regards humains sur votre chemin. Vous observez attentivement la surface de l’eau et libérez votre esprit de cette gêne occasionnée.

Après quelques minutes de concentration, vous apercevez quelque chose d’inhabituel flottant à la surface, entrainé par le vent, tel un voilier sur l’océan. Cet objet se rapproche progressivement de vous, le courant et le souffle permettent à l’eau de se déplacer et transporter ce qui navigue plus rapidement que votre marche n’en est capable.
Arrivé à votre niveau, l’objet est à présent identifiable. De sa couleur noire, il se camoufle merveilleusement bien dans l’eau sombre. Avec l’aide d’une petite vague, son apparence est entièrement dévoilée. Il s’agit d’…


À SUIVRE.

Pensez-vous avoir une petite idée de l’objet en question ? Afin de vous garder en haleine et de réduire votre lecture, je vous invite à patienter jusqu’au prochain article “Partie 2”.
Cette seconde et dernière partie, déjà rédigée et terminée, sera dévoilée une courte semaine plus tard. Je vous propose de vous abonner à mon blog, ainsi que de liker ma nouvelle page Facebook créée à l’occasion, vous serez alors alertés à l’apparition de nouveaux articles.

Merci à tous pour vos lectures !

0 Replies to “Apparences – Partie 1”

  1. Coucou Nicolas ! Une bien jolie histoire marine. Tu as su nous décrire tous ces hommes et femmes qui ne font plus trop attention à la nature qui les entourent. Notamment, la description de la jeune femme obsédée par son apparence de rester bien mince. Pareil pour le garçon avec ses écouteurs dans les oreilles qui n’écoute pas le monde qui l’entoure mais juste sa propre musique. J’ai bien aimé lorsque tu racontes la vue de cet objet dans l’océan…j’ai pensé peut-être à un pneu ou encore un animal…mais je ne sais pas à dire vrai et cela m’intrigue fortement… Bravo en tous les cas… L’écriture est toujours autant fluide…comme les vagues de la mer et elle nous transporte loin…merci pour ce partage…Les apparences sont souvent trompeuses…

    1. Salut Cécile ! Merci pour ta lecture et ton commentaire. Tant mieux si l’objet t’intrigue, c’était mon objectif, rendez-vous au prochain article pour découvrir la suite 😉
      Merci une fois de plus pour ton commentaire très touchant !

      1. De rien. Doué comme tu es. Je suis certaine que les défis doivent te tenter… Mais je peux me tromper. Andy du site The Millennials a organisé un concours d’écriture sur des supports d’images. J’y ai participé et j’ai adoré. Si cela t’intrigue, voici mon lien : https://histoirescecile13.wordpress.com/2017/04/23/concours-decriture-le-message/ Ça sera fun si tu y participai…il n’y a pas de date limite…tu vois…bisous et à bientôt ☺🙂

  2. L’animal que j’avais trouvé était une otarie mais je ne trouvais plus son nom exact… à bientôt Nicolas

    1. Il ne s’agit pas d’un animal, mais je laisse planer le suspens… à bientôt Cécile !

      1. Hi hi…et donc un objet… un sous marin ? Un vêtement ? Ah la la…je le saurai bien un jour…

        1. Tu te rapproches sur l’une des deux idées que tu viens de citer, mais c’est pas encore tout à fait ça… Patience, c’est pour bientôt 😉

          1. Grrrr….cool… je vais finir par trouver…à bientôt !!

          2. Tu trouveras peut-être l’objet, mais tu ne devineras jamais ce qu’il renferme… à bientôt Cécile !

          3. Un trésor ou un cadavre ?? Pourquoi pas ? Mais j’attendrai ta prochaine histoire pour le découvrir. ..

          4. Une bouteille avec un parchemin à l’intérieur…une lettre…

          5. Ça chauffe, ça chauffe… Mais non 😊

          6. Hi hi… je réfléchirai à tête reposée…un genre de capsule qui vient de l’espace avec un homme à l’intérieur…

          7. Ahah, toutes ces idées qui te passent par la tête ! Tu ne manques pas de créativité à ce que je vois

          8. Oui et c’est peu de le dire…ma vie c’est l’écriture… Sincèrement, tu devrais participer à ce concours d’écriture…je suis tenace aussi…hi hi….PS : je chercherai l’objet…

          9. Je viens à peine d’en prendre connaissance, il se terminait le 23 avril dernier… C’est dommage je trouve le concept intéressant !

          10. Ils ont rallongé la date…il n’y a plus de date limite…

          11. Coucou cher Nicolas ! Tu as beaucoup de talent et je pense que tu en es conscient. Tu es un contemplatif de la nature et tu aimes la photographie mais ma question est la suivante : t’intéresses tu à ton prochain. Sais- tu que tu peux en blesser certaines. Je ne voudrais pas être moralisatrice mais je pense que mes écrits ne t’intéressent point. Il fallait que je te le dise. Lorsque qu’une personne te commente c’est qu’elle apprécie tes écrits et donc la personne en question aimerait un certain retour de ta part. Mais si tu méprises ton prochain alors tu seras bien solitaire dans ta nature. Il fallait que je te le dise. Donc, tu n’as aucune obligation et donc inutile de me commenter car j’ai horreur de tenter d’ouvrir les yeux d’une personne. Tu es intelligent…le mépris n’est pas de mise surtout si la personne en question aime l’écriture qui est ton domaine…Je suis comme ça. ..maintenant tanpis si tu le prends mal…Inutile de me lire ni de me suivre. J’adorai suivre et lire tes chefs d’oeuvres mais désolée je n’arrive pas à faire semblant. Je suis loin d’être stupide vois-tu…le respect de tout un chacun c’est important comme pour la nature…voilà c’est dit…maintenant tu peux me mépriser…

          12. Bonjour Cécile.
            Dans un premier temps, merci pour les louanges qui ont introduit le reste du commentaire.
            En revanche, je ne suis pas certain de bien comprendre ce qui suit. Bien évidemment que je m’intéresse à mon prochain et que je ne vis pas dans une bulle solitaire. Je ne pense pas être destiné à finir “solitaire dans ma nature”. Je ne prends pas mal ce que tu dis, il est important de dire ce que l’on pense tu as donc bien fait de ne pas garder ça pour toi.
            Ce qui me dérange, c’est que tu en viennes à penser cela de moi.
            Tu ne t’en doutes peut-être pas mais j’accorde peu, voire trop peu de temps à la blogosphère de WordPress. Comme tu peux le voir dans la fréquence de mes billets, j’ai stoppé d’écrire pendant quelques semaines par manque de temps. Je lutte pour arriver à accorder suffisamment de temps pour gratter le papier et conserver une cadence hebdomadaire. Je suis étudiant et j’entretiens une vie sportive et sociale en dehors de ce monde virtuel. Je m’évade sur WordPress quand j’ai besoin d’écrire et de partager mes pensées, mes photos.
            Au cas où tu n’en aies plus souvenir, j’eu pris le temps de lire ton article “Pour l’éternité” bien que, comme précisé ci-dessus, je n’ai quasi pas de temps à accorder à WordPress, même pour écrire. Je ne comprends pour quelles raisons tu te sens blessée, je ne te mépriserai pas mais je trouve dommage que des fausses idées de ma personne ont su se faire une place dans ton esprit. Il faut que tu saches qu’il y a une vie en dehors de la blogosphère et que fort heureusement, je n’ai de comptes à rendre à personne dans ce monde virtuel, qui ne révèle en aucun cas l’intégralité de ma personne.
            Je te présente mes excuses si je t’ai malencontreusement blessée, mais je tiens à ce que tu saches que tu te trompes sur pas mal de choses. J’espère maintenant que tu continueras tout de même de lire mes textes et qu’ils sauront captiver ton attention comme ils l’ont fait jusqu’à ce jour. À bientôt Cécile.

          13. Merci pour ce message dans lequel tu t’exprimes fort bien. Moi, ce que je te demandais c’était juste de lire ma dernière histoire afin que tu découvres davantage ma plume puisque tu me follow. Lorsque je parle que tu me blesses…c’est tout simplement parce que tu sembles vouloir ignorer mes écrits. Si tu partages les tiens sur la toi, c’est je suppose que tu souhaites qu’on se penche sur eux…Je me trompe ?? J’aimerais tout comme toi que mes écrits puissent te “captiver”…N’oublie pas que c’est moi qui t’avait demandé de bien vouloir lire mon texte L’éternité. Lorsque je parle de mépris : c’est un ensemble. Certes, tu es un étudiant mais concernant Andy (que tu dois connaitre un peu) c’est pareil. Et pourtant lui, il s’intéresse à ma plume. Je sais reconnaître si une personne voudra lire mes écrits ou pas. Moi aussi je travail à temps complet et pourtant je trouve une plage horaire pour lire tes oeuvres… Je te laisse méditer là dessus. Tu es libre tout comme moi je le suis. À bientôt ou pas Nicolas. C’est toi qui voit…

          14. Je comprends ce sentiment d’indifférence qui s’échappe dans l’absence de lecture de ma part. Ce n’est vraiment pas dans mes intentions d’ignorer le peu de lecteurs que j’ai, bien au contraire. Nous sommes tous différents et avons tous des vies, des rythmes de vie différents. Comme j’ai pu t’en informer sur mon précédent commentaire, je suis face à une problématique de temps libre et je ne suis pas sensé devoir m’en justifier. Tu ne peux me comparer à d’autres blogueurs, que ce soit Andy ou un autre. Nous n’avons pas réellement la même activité sur la blogosphère et je ne suis pas en mesure de prétendre à une comparaison avec lui et son talent confirmé. Je ne suis en concurrence avec personne et ce n’est à ce jour point dans mes intentions, la seule personne que je souhaite concurrencer, c’est moi-même, d’un article à l’autre. Je suis conscient que tu as aussi une activité à temps plein, mais tu ne peux savoir de quoi se compose mon quotidien comme je ne me doute pas du tien et je n’ai pas à le faire. Par conséquent, je trouve ça légèrement déplacé de recevoir certaines leçons de moralité et des invitations à méditer sur des choses qui ne concernent que moi. À mon tour, cela m’arrive de lire, voire commenter des blogs, sans rien recevoir en retour. Cela me dérange pas. Je laisse ma trace sans chercher d’effet boomerang. Lire dans l’attente d’être lu en échange, c’est comme offrir en espérant un cadeau en retour. Bien évidemment que lorsque je partage mes textes sur la toile, j’espère être lu, comme chacun d’entre-nous. Autrement je continuerai comme je l’ai fait tant de temps, à écrire et détruire, les bouts de papiers grattés. J’écris à coeur ouvert, pour ceux qui veulent bien prendre un certain plaisir dans mes textes, sans rien attendre en retour. Je ne demande à personne de lire mes textes, ni ma famille, ni mes amis ont été poussés à le faire, jamais. Je n’impose à personne de me lire et encore moins d’aimer mes textes. Mes lecteurs, je l’espère, sauront avoir un attrait naturel vers mon blog. J’écris et me dis, peut-être que parmi le nombre de personnes qui constituent cette communauté, quelques uns d’entre-eux pourraient apprécier mes quelques mots, ou au moins les photos. Chacun a sa liberté de lecture et d’écriture, peu importe la fréquence, peu importe la qualité du contenu. Un jour peut-être, j’aurai la chance de pouvoir accorder une grande partie de mon temps à l’écriture, aux lectures, ce qui n’est pas le cas actuellement. Encore pardon si je t’ai blessée, mais je n’en ai aucune intentionnalité. Ce n’est pas à moi de définir si oui ou non tu reviendras, comme tu le dis, tu es libre. Je ne retiens personne, je ne force personne à venir et je n’exclu personne non plus. Je le répète, j’espère que tu continueras de plonger tes yeux sur les lettres que j’aligne sur la toile, mais tu es libre de faire comme bon te semble. Pourquoi se compliquer la vie, quand on peut se contenter d’aimer écrire et apprécier lire ailleurs ? Apprécier ce que l’on a plutôt que d’envier ce que l’on n’a pas, ne serions-nous pas davantage à même d’être satisfaits… À bientôt Cécile.

          15. Encore une fois tu écris fort bien. Et tu ne manques pas de talent. Je ne suis pas une écrivaine pour te dire cela mais sache que c’est ce que je ressens lorsque je te lis. Ok, tu es libre comme tu dis. Et moi aussi par la même occasion. Ce n’est pas grave comme tu dis. Puisque tu ne veux même pas te plonger dans mon dernier écrit alors que justement je ne publie que très très rarement…tout comme toi d’ailleurs…et bien tanpis…j’esperais te faire changer d’avis en ce qui concerne la petite curiosité de découvrir mon petit talent d’écriture…eh bien tanpis… voilà c’est ainsi la vie…avec son lot d’insatisfaction… Très belle continuation dans tes oeuvres… et merci d’avoir un peu pris de ton temps pour échanger avec moi. J’ai été heureuse de te connaître un peu sur wordpress.

          16. Merci pour chacune de tes lectures Cécile, j’essaierai de prendre le temps de lire ton dernier écrit un de ces quatre. N’encaisse pas ma non-lecture telle une insatisfaction, ce n’est pas un manque d’intérêt pour tes textes mais un manque de temps. À bientôt.

          17. Merci à toi. C’est rare de pouvoir discuter avec une personne qui sache faire preuve de maturité. Tu es quelqu’un de bien. Je sentais déjà cela chez toi lorsque j’avais lu pour la première fois l’un de tes textes. Et je lirai avec grand plaisir la suite de ta fameuse histoire. Je vais donc me réabonner à ton blog pour suivre tes derniers billets… À très bientôt Nicolas

          18. J’apprécie ta prise de recul et je suis content de revoir ton nom parmi mon infime liste d’abonnés.
            L’absence de ta remarquable implication dans mes textes aurait marqué de son vide. À bientôt Cécile.

          19. Merci à toi, très sincèrement. Hâte de découvrir l’étrange objet qui me taraude toujours autant l’esprit… à très bientôt Nicolas et encore merci d’avoir pris le temps d’échanger avec moi.

  3. J’ai beaucoup aimé cette promenade observatrice.
    Je me suis retrouvée dans un des personnages que tu décris…
    Maintenant, il me faut attendre la suite…
    ¸¸.•*¨*• ☆

    1. Merci Célestine, je suis content que t’aies apprécié la première partie de l’histoire, je te donne rendez-vous pour la suite qui arrive très prochainement 😉

  4. Une belle promenade où tu nous entraînes. A la limite de la méditation, je me suis laissée absorbée. Merci pour ce partage 🙂

    1. Merci beaucoup Elisa, j’espère que la suite saura vous plaire également ! À bientôt

  5. […] une implication totale dans le texte, je vous invite dès à présent à vous référer à la Partie 1 de ce récit, pour vous plonger à nouveau dans le contexte. N’oubliez pas que vous avez la […]

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