Une deuxième passion, bien plus ancienne que la photographie, s’installe dans ma vie au fil du temps. Il s’agit de l’écriture. Si différentes, je les vois pourtant très proches.
J’aime écrire depuis ma plus tendre enfance. En effet, j’ai toujours cherché à plonger mes professeurs de français dans un monde à part. Lire des lettres entassées en mots, accordés en phrases, alignées elles-mêmes en paragraphes… trop ennuyeux ! Ma plume écrit, noir sur blanc, ce que mes yeux arrivent à voir ou imaginer. Sensibiliser par des mots peut avoir une force incroyable, aspirer le lecteur dans un personnage qui lui est inconnu.
Ce qui est paradoxal et difficilement concevable est ma hantise pour la lecture pendant de longues années. J’ai été l’élève habitué à se contenter des résumés de couverture avant l’arrivée d’un devoir (c’est pas sérieux hein !).
À vrai dire, j’ai lu très peu de livres, trop peu. Ils se comptent sur les doigts de la main, peut-être des deux. La lecture de mon propre gré est apparue il y a peu de temps. Des faits de vie, des expériences plus ou moins difficiles à accepter ont causé le désordre dans mon esprit et m’ont encouragé à apprendre sur ma personne et ce, en partie par le biais de la lecture. Je me suis retrouvé dans les écrits d’un auteur qui a su conquérir mes réflexions personnelles, prendre du recul et stabiliser l’instable. Laurent Gounelle a réveillé ma passion pour l’écriture dont je n’avais même pas conscience.